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Be chic and geek !

11 septembre 2012

Seven, réalisé par David Fincher.

seven

L'inspecteur Somerset (Morgan Freeman), vieux flic blasé, est à une semaine de la retraite lorsqu'il tombe sur un criminel peu banal : dénommé "John Doe", l'homme a décidé de purifier la société qu'il juge trop corrompue en éliminant sept personnes, chacune représentant l'un des péchés capitaux (Orgeuil, Avarice, Gourmandise, Envie , Colère, Luxure et Paresse). Il est accompagné d'un jeune inspecteur, David Mills, joué par Brad Pitt. La semaine s'annonce donc chargée pour les deux policiers, car s'il a fallu une semaine à Dieu pour créer le monde, il n'en faut pas plus à John Doe (Kevin Spacey, acteur formidable dans ce rôle en particulier) pour accomplir ses lugubres projets.

Seven est un classique parmi les films policiers. Alors qu'il n'était même pas encore sorti en France, sa réputation le précédait : un film violent, particulièrement noir, à la limite de l'insupportable. Après visionnage, on se rend compte qu'il s'agit plutôt d'une volonté de surprendre et d'impressionner le spectateur que de le choquer véritablement.

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Des films policiers, on en a tous vu. Il s'agit en général d'une succession de meurtres, puis de l'enquête menée par les autorités. Mais Seven ne fonctionne pas comme ça : pendant une bonne partie du film, le tueur n'est qu'un esprit, une présence, pas même une ombre : ses actes ne sont pas montrés à l'écran, seul le résultat nous est livré : un homme obèse mort, la tête dans un plat de pâtes, un vendeur de drogue attaché à son lit... Plongés dans l'atmosphère brumeuse d'une ville sans nom, les deux policiers font penser au duo de "L'arme fatale" : le policier noir bourré d'expérience, et le jeune blanc débutant bourré d'énergie. Kevin Spacey est particulièrement bon dans le rôle du tueur insensible, et pour peu que l'on suive son raisonnement, ses actes deviennent presque compréhensibles, à défaut d'être excusables.

Le twist final est particulièrement bon, et on se dit que le tueur est très intelligent d'avoir imaginé un tel plan tout en s'y incluant lui-même. Ce film est vraiment très bien réalisé, c'est une idée particulièrement bien pensée, on éprouve de la pitié pour Mills qui n'avait absolument rien demandé et dont la vie bascule, contraint à faire un choix horrible, et dont le seul pêché aura été d'être un être humain. Qui aurait honnêtement songé aux conséquences de ses actes en une telle situation ?  C'est ça qui fait de ce film un grand chef d'oeuvre avec un twist final des mieux ficelés.

SPOILER : la vidéo de la dernière scène du film. 

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29 août 2012

Récupérez toutes les musiques du net !

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Il est très simple de récupérer tout ce qui sort de votre carte son (tout ce que vous entendez, en fait) en format mp3 grâce à Audacity. Pour ce faire, téléchargez le logiciel, puis suivez la procédure suivante (Tutorial animé).

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A noter : l'encodeur servant à compresser ou décompresser les sons au format mp3 n'est pas inclu dans le logiciel Audacity. Si vous souhaitez gérer le format mp3 avec Audacity, il faudra donc installer cet encodeur (description sous le tutorial animé). 

Cela vous permettra, entre autres, de ne plus avoir à payer les maisons de disques qui prennent encore 52% du prix d'un CD... Et même de ne plus payer du tout, d'ailleurs. :)

28 août 2012

The Man From Earth, de Richard Schenkman.

"Un scientifique à l'aube de la retraite dévoile sa véritable identité : il est un immortel âgé de plus de 14 000 ans. Une révélation qui va remettre en cause toutes les croyances de son assistance..."

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Il y a des films comme ça, qui n'ont l'air de rien, et qui vont pourtant pousser le spectateur à réfléchir sans qu'il s'en doute. Ce film sort de nulle part : aucune action, pas d'effets spéciaux, pas d'explosions, pas de sexe, pas de poursuites, et un budget ridicule. Comme quoi, on peut faire de grandes choses avec bien peu de moyens. Une pièce, un groupe d'amis, et une discussion passionnante : c'est ce qui vous attend si vous vous laissez tenter par cet ovni cinématographique. C'est un film qui pousse à la rêverie, et même à une réflexion sur l'humanité.

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Sorti en 2007 au Etats-Unis, ce film fut clairement un échec commercial (comme combien de chef d'oeuvres ?), ce qui poussa le réalisateur à ne pas le diffuser hors de ses frontières ; il fait cependant partie des 50 meilleurs films de science-fiction, d'après le magazine Sci-fi.

John Oldman est un professeur d’université de 35 ans qui décide de tout plaquer dix ans après sa prise de poste, abandonnant ses amis et ses collègues pour une nouvelle vie. Il décide de les convier une dernière fois avant de les quitter et décide de leur révéler la vérité : il a 14000 ans. Bon, à un poil de cul près parce que même lui ne le sait pas vraiment. Cependant quand vos amis sont professeurs de biologie, sociologie, psychologie, archéologie et philosophie, tout le monde s’esclaffe et les questions fusent, les protagonistes acceptant de jouer le jeu.

Mais John a réponse à tout et son histoire devient presque crédible, ce qui pousse son auditoire à l'interrogation, à la frustration et même à la colère. Ses amis se demandent même s'il n'est pas fou. Il sucite tout un tas d'interrogations qui viennent troubler les certitudes des scientifiques, qui ne savent plus que penser : il remet en cause l'idée que l'on a des religions, de la mort et de la vie, bousculant tous les schémas pré-établis.

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Définitivement atypique, terriblement original et incroyablement lent, The Man From Earth est un film troublant et se révèlera passionnant pour qui le suivra jusqu'au bout. A ne pas manquer ! :)

 

15 juin 2012

Pi, réalisé par Darren Aronofsky.

L'histoire d'un homme qui pensait, comme Galilée, que la nature était régie par les nombres .. Cet homme, c'est Max, mathématicien de génie. Souffrant de migraines intolérables pour avoir regardé le soleil dans les yeux pendant son enfance, il a peu à peu développé des facultés extraordinaires, dont une capacité de calcul hors pair. Persuadé d'avoir trouvé, en une suite de 216 chiffres, la formule régissant les marchés et la Bourse, il sera bientôt contacté par une femme liée aux affaires de Wall Street qui lui proposera du matériel informatique performant pout poursuivre ses recherches, évidemment pour le compte de Wall Street, ainsi que par une communauté de Juifs orthodoxes, persuadés que cette suite de 216 chiffres correspond au véritable nom de Dieu.

Le film surprend, davantage par son style que par le thème lui-même. En effet, le choix d'Aronofsky se porte non seulement sur un film intégralement en noir et blanc, mais surtout sur une image sale, presque sordide, qui rappelle les "midnight movies" des années 50 (jusqu'à Eraserhead, de Lynch, dans la fin des années 70, qu'Aronofsky citera d'ailleurs dans la liste de ses influences). Toute une symbolique est mise au point, et le personnage principal de ce film n'est pas tant Max lui-même que son cerveau, qui apparaît à la fois comme objet de convoitise pour ceux qui y voient leur intérêt, mais également de répulsion pour Max ; cause de ses douleurs incessantes comme de son intelligence qui mènera finalement à sa perte. De magnifiques scènes jalonnent le film, comme celle dépeignant une analogie entre les magnats de la finance, la communauté juive qui le harcèlent, et une colonie d'insectes dévorant un cerveau qui se putréfie peu à peu.

Max finira par se percer le cerveau ; on peut donc se poser la question : quel message Aronofsky cherche t-il par là-même à faire passer ? L'intelligence serait donc plus néfaste que positive, plus destructrice que créatrice ? Max était persuadé, effectivement, d'avoir découvert le nom de Dieu, d'en être le prophète. C'est pourtant l'annihilation totale qu'il choisira, abandonnant son cerveau pour redevenir un être comme les autres, un être qui aura préféré vivre dans un monde inconnu que dans un monde désenchanté. A voir de toute urgence.

 
14 juin 2012

Jeu vidéo : Castlevania.

(début à 1:10)

Castlevania est une série de jeux vidéo éditée par Konami qui débuta en 1986 et qui comporte aujourd'hui plus de vingt épisodes. Le scénario de la série est simple : vous incarnez généralement un membre de la famille Belmont, qui affronte tous les 100 ans la personnification du mal : le comte Dracula en personne. La série peut donc être considérée comme une réécriture du roman "Dracula" de Bram Stoker.

Richter Belmont v

Ci-dessus, Richter Belmont. Armé d'un fouet magique nommé "vampire killer" et d'armes secondaires telles qu'une fiole d'eau bénite, une hache, une montre (pour contrôler le temps) ou encore un crucifix, il tâche donc de vaincre Dracula dans son propre château : Castlevania. 

Le principe des jeux est celui des jeux de plate-forme et d'action : vous traversez le château de Dracula, rempli de créatures diverses contrôlées par le seigneur (ou saigneur !) des lieux pour vous barrer la route. De nombreux pièges sont également disséminés pour vous éliminer. Le château est divisé en plusieurs parties, certaines étant récurrentes dans les différents jeux comme la tour de l'horloge.

screen2

Castlevania_nes_03

Voici deux screens extraits de deux Castlevania différents. Le premier vient de Castlevania : Symphony of the night, considéré par beaucoup comme le meilleur opus de la série. Quand au second, il s'agit du premier opus sur NES (eh oui, ça date !). L'esthétique de ces jeux est toujours très gothique, apportant un charme ténébreux aux décors. La bande son de très bonne qualité a également contribué au succès de la série. Les jeux sont réputés très difficiles. La série "Castlevania" est particulièrement respectée et est au même niveau que Mario ou Zelda, tant au niveau de sa renommée que de sa qualité. 

Pour plus d'infos et si la série vous intéresse, vous pouvez vous renseigner sur ce lien : http://castlevania.free.fr/

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13 juin 2012

Jeu vidéo PC : League of Legends

League_of_Legends_logo

 

League of Legends est un Free to play (F2P) présent sur PC depuis 2009. Développé et édité par Riot Games, c'est un jeu qui a beaucoup de succès en ce moment et qui est compétitif : de nombreux tournois ont en effet régulièrement lieu. C'est un jeu qui se joue principalement en équipe de trois à cinq joueurs, chacun ayant un seul et uniqe personnage avec un rôle bien déterminé (tank, un personnage avec beaucoup de points de vie, carry AP, un personnage faisant des dommages avec ses sorts, etc.)

Le terrain de jeu est divisé en deux camps, deux forteresses, et le but est de détruire un bâtiment particulier, le nexus, présent dans chaque base. Pour ce faire, il faut progresser sur des routes (les lanes), tout en sachant que vos adversaires ne vous laisseront pas faire...

La carte de la faille de l'invocateur, le terrain principal, les flèches représentant les routes : 

League-of-Legends-Faille-de-linvocateur-lanes

Et un des deux nexus, bâtiment à détruire tout en protégant le sien : 

nexus

Riot crée toutes les deux semaines un nouveau héros qui est ajouté au jeu, ce qui permet de varier les plaisirs... ainsi, au moment où j'écris cet article, 99 champions existent déjà ! Alors, si vous cherchez un jeu prenant et gratuit, foncez ! n_n

http://signup.leagueoflegends.com/?ref=4e8200a3772d1585764215

 

13 juin 2012

Orange Mécanique, réalisé par Stanley Kubrick. (-16)

J'ai récemment revu "Orange mécanique", ce chef d'oeuvre de Stanley Kubrick. Chef d'oeuvre... mais que signifie "chef d'oeuvre" pour un réalisateur comme Kubrick ? Lui qui a réalisé 2001 : l'Odyssée de l'espace, Shining, Eyes wide shut, Full metal jacket... autant d'oeuvres exceptionnelles, et même de piliers du septième art.

 

orange-mecanique-1971-aff-01-g

 

Alors, pourquoi Orange mécanique ? Tout simplement parce que c'est un film qui aborde de nombreux thèmes passionnants, traités avec finesse, et que la réalisation est tout simplement grandiose. Ce n'était pas la première fois que je voyais ce film, et je n'ai pas vu le temps passer alors que le film dure plus de 2H. La première scène du film est fascinante, nous montrant le visage du personnage principal, Alex Delarge, avant d'adopter un plan plus large, le tout avec une musique envoutante. Je me dois de poster cette scène ici, simplement pour retranscrire l'ambiance qui se dégage de ce film.

Le film date de 1972 et se passe au XXIème siècle, c'est donc un film d'anticipation. Alex Delarge, jeune chef de bande, faut régner la terreur avec sa bande d'amis, les Droogies. Il sera capturé et envoyé en prison, jusqu'au moment ou on lui proposera de participer à un programme médical ayant pour but d'éliminer la criminalité...

Orange mécanique est divisé en deux parties repérables assez facilement : la violence gratuite et la présentation d'Alex et de la société dans laquelle il vit  pour la première partie, sa sortie de prison après son traitement pour la seconde. C'est là tout l'art de Kubrick, car si pendant la première heure le personnage peut sembler insupportable et violent, plus tard, la compassion prend le dessus et on se met à le plaindre du triste sort qui lui est réservé.

D'après moi, la seconde partie du film est la plus intéressante (et la plus horrible). En effet, pour le "guérir", on lui impose un remède affreux : grâce à un lavage de cerveau (association de la nausée à des images choc), les scientifiques parviennent à rendre Alex bon. Il lui devient impossible physiquement impossible d'être mauvais. Cela pose cependant la question du libre arbitre : peut-il vraiment être considéré comme bon, étant donné qu'il n'a plus le choix ? 

Ce film est pour moi un chef d'oeuvre d'anticipation et même du 7ème art tout entier qui nous pousse à nous questionner sur la question du bien et du mal. Avec son univers malsain, Kubrick signe l'un de ses plus grands films, à voir absolument ! :D

 

13 juin 2012

The game, réalisé par David Fincher.

"The game" est un film réalisé en 1997 par David Fincher, un de mes réalisateurs favoris. Il a bénéficié d'un casting de qualité, puisque nous y retrouvons Michael Douglas et Sean Penn, même si on voit ce dernier assez peu. Il s'agit d'un thriller très prenant, vraiment passionnant, qui débute par une question toute simple mais non moins difficile : qu'offrir à quelqu'un qui possède déjà tout ?

the-game-michal-douglas-david-fincher-critique-film

 

Nicholas Van Orton est un homme d'affaires avisé, riche et nanti. Le jour de son arriversaire, son frère Conrad décide de lui offrir un cadeau particulier : une invitation pour participer à un "jeu" mystérieux. Il prendra peu à peu conscience que les enjeux sont très élevés alors qu'il ne connait ni les règles, ni même l'objectif de ce jeu. 

Tout le film est très intriguant. Michael Douglas est très bon dans son rôle d'homme d'affaires tombant au fur et à mesure au fond du trou. Tout le film tourne autour de sa paranoïa et de sa peur de se faire manipuler. On sent vraiment que tout ce en quoi il croyait se fait détruire par ce jeu, par cette société machiavélique. Le début du film est vraiment génial, le personnage principal est rapidement et efficacement présenté et on entre tout de suite dans le vif du sujet avec l'arrivée de Sean Penn. David Fincher nous rend ensuite fous en nous forçant à nous questionner sur chaque personnage (est-il dans le coup ? Veut-il manipuler Nicholas ?)

La seule critique qu'on puisse faire à ce film réside dans le twist final, un peu trop prévisible et décevant. Il ruine un peu la crédibilité et l'ambiance que tout le film avait réussi à installer. The game reste malgré ça un excellent film, bien perçu par la critique et par les spectateurs. Même si ce n'est pas le meilleur, c'est un bon Fincher. :)

 

13 juin 2012

Ouverture de Chic and geek !

Mercredi 13 juin 2012 : ouverture de "Chic and geek".

 

mario

 

[...]

Bonjour à toi, lecteur. Si je t'écris ce court article, c'est pour te présenter ce blog, ses objectifs, son contenu et son implication dans le cosmoooooooos. Mais avant tout, à qui s'adresse-t-il ? Eh bien, aux geeks, aux non-geeks, aux parents de geeks et même aux gens normaux (si, si). Les articles qui seront publiés se veulent accessibles et compréhensibles par tous, mais aussi suffisamment poussés pour plaire aux lecteurs plus confirmés.

 

Cookie

 

Mon objectif est que d'ici quelque temps, ce blog ressemble à ceci : un cookie. Ehhh oui, une friandise délicieuse composée d'une pâte savoureuse et de pépites de chocolat. J'espère que tu trouveras le même genre de pépites dans mes articles, et qu'a terme tu viendras les lire sans même t'en rendre compte ! 

Ce blog est hybride : j'y traiterai des sujets divers, comme la culture geek, le cinéma, la littérature, l'informatique ou les jeux vidéo. Ce blog est mien, mais il est aussi tien, lecteur : si tu désires que j'aborde un sujet en particulier, n'hésite pas à me le proposer ; s'il est digne d'intérêt, je le traiterai. Bien entendu je te demanderai de rester mesuré et ouvert d'esprit dans vos commentaires : don't feed the troll, comme on dit sur les forums.

Voilà pour cette courte introduction. Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon surf ! :D

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  • Chic & geek est un blog hybride qui traite à la fois de culture geek et d'informatique mais aussi de cinéma, de littérature ou de jeux vidéo. Accessible à tous, il cherche à promouvoir la culture geek, en plein essor ces dernières années.
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